L'Indigné du Canapé

Pour transformer radicalement les médias en France

Qui contrôle les médias contrôle les pensées. Bon c’est un peu caricatural hein, mais Malcolm X était assez juste quand il expliquait que les médias avaient le pouvoir de rendre les innocents coupables et de faire des coupable les innocents. On l’a bien vu a l’été 2023 dans la séquence Nahel, durant laquelle très vite, ce qui était un meurtre policier avéré s’est transformé en un procès de la jeune victime. Le policier a été soutenu par les médias (dont un petit polémiste qui se croit journaliste, Messiha) et surtout, soutenu financièrement alors que pendant ce temps, les mêmes médias cherchaient tous les menus détails pour faire de Nahel le coupable idéal (alors qu’on le rappelle, aurait-il été un grand bandit que son meurtre dans ces circonstances connues de tous grâce à une vidéo amateure n’aurait pas été légitime).

Pareil pour une autre polémique de l’été 2023, à propos de Médine : c’est FAUX, mais imaginons que Médine ait tweeté un truc réellement antisémite parce qu’il le serait. Cela aurait été condamnable, mais cela n’aurait été que le tweet d’un rappeur en réponse à une écrivaine. C’est un fait divers nul. Evoquer cela sur des plateaux TV revient à faire de la moraline. Même logique pour les nombreuses polémiques qui ont jalonné l’année 2023-24 sur Rima Hassan ; inutiles pour améliorer la situation des citoyens, mais utiles médiatiquement, pour favoriser un agenda d’extrême droite. Pendant ce temps, dans notre Assemblée nationale, dans nos médias, dans nos rues, des élus, des journalistes et des militants s’organisent politiquement avec des projets majeurs visant la réduction voire la perte de droits concrets pour les Musulmans, les Juifs, les syndiqués, les pauvres, les étrangers etc. Une non-info sur Médine ou Rima Hassan fait parler tous les médias pendant 10 jours, la deuxième info passe inaperçue au quotidien, sauf quand un Guiraud ou un Boyard mettent les pieds dans le plat (et se font descendre pendant 10 jours pour cela, vous voyez le cercle vicieux)…

On l’a encore vu lors de la séquence Depardieu. On l’observe aussi depuis le 7 octobre malgré ce qui se passe à Gaza, etc. Bref. Les médias sont ce qu’on appelle le quatrième pouvoir, derrière les trois pouvoirs politiques traditionnels, l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Ils jouent un rôle crucial dans un pays capitaliste doté d’une aristocratie élue. Quel pouvoir au juste ? Comme le disait Bourdieu avec justesse, les médias n’ont pas vraiment le pouvoir de nous imposer QUOI penser, mais ils ont la capacité de nous imposer A QUOI penser.

Les médias nous dictent à quoi penser

Vous voyez la nuance ? Les médias, qu’on parle des journaux, des stations de radio, les chaînes d’info en continu, etc., n’ont pas vraiment les capacités de transformer radicalement notre opinion sur les choses, quand celle-ci est bien ancrée, bien formée et en phase avec nos valeurs. Ils ne peuvent donc pas nous imposer quoi penser sur tel ou tel sujet. Par contre, et c’est presque un pouvoir plus grand donc plus grave, les médias imposent leurs thèmes, leurs sujets, et en laissent d’autres complètement dans l’ombre. Donc si on ignore une chose, on ne peut pas se positionner sur cette chose, s’indigner sur cette chose. Et au contraire, même si on se désintéresse d’une pseudo polémique, son omniprésence dans les médias nous oblige à prendre position…

Par exemple, à la télé ou sur vos sites Internet préférés, entendez-vous souvent parler du fonctionnement capitaliste des entreprises, de l’extorsion de la plus-value, du fonctionnement de l’actionnariat et des dividendes et de comment cela appauvrit les salariés ? Entendez-vous régulièrement la parole d’experts sur le lien entre colonialisme et capitalisme, ou d’autres qui remettent en cause le PIB comme indicateur pertinent du bien-être d’une société ? Entendez-vous parfois des spécialistes vous parler des conséquences des discriminations liées à la couleur de peau ou à la sexualité, pas simplement comme une stat ici ou là, mais dans le détail ? Entendez-vous parler souvent du fonctionnement des coopératives, des syndicats, de leur rôle au quotidien dans notre société ? entendez-vous parler de l’anarchisme, ailleurs que sur quelques chaînes Youtube obscures ou sur France Culture ?

En revanche, oui oui, vous avez entendu parler du tweet de Sandrine Rousseau sur les barbeucs. Vous avez été informé du fait que Zemmour se soit fait insulter dans la rue, une fois. Vous avez entendu parler du casier judiciaire d’un jeune (de banlieue, en chuchotant) qui conduisait sans casque et a failli causer un accident. Vous avez aussi déjà entendu parler du fait que les pauvres dépensent mal leur argent, surtout quand c’est le RSA ou l’allocation rentrée. Et de la croissance de la France qui perd 1pt, ce qui signifie qu’il va falloir bosser plus. Ah, et surtout, vous avez entendu parler des mamans qui veulent être accompagnatrices en sortie scolaire mais qui portent le voile, des absences d’élèves au ramadan, du burkini, des abayas. Ou du climat d’insécurité, et du fait qu’il y a des personnes étrangères avec des OQTF en France, oulala !

Bon, bah ces choix éditoriaux, qui se concentrent sur certains sujets et jamais sur d’autres, ils n’ont rien d’anodin. Ils vous dictent à quoi penser. Si on ne vous parle jamais, mais vraiment JAMAIS de certains sujets, ni à la télé mais ni non plus à l’école ou dans votre club de loisirs préféré, il y a peu de chances que vous en entendiez parler dans votre famille, avec vos amis… ça reste un impensé. Donc ça ne se transforme jamais en sujet pour vous, en question politique importante. C’est confortable pour les dirigeants que ce qui soit crucial ne soit pas pensable. Alors que les sujets utilisés, réutilisés, usés, râpés, que nous resservent tous les médias tout le temps… Bah, ils occupent votre esprit, et vous finissez par en parler, en débattre, et par croire que c’est important.

Pourquoi les médias orientent-ils comme ça nos pensées ? Certains sujets seraient-ils plus dangereux que d’autres ? Assurément. Dans un pays capitaliste, dans lequel une majorité de médias sont contrôlés par de grands capitalistes, il n’y a pas de hasard : ces grandes fortunes, Bolloré, Bouygues, Arnault, Lagardère, Drahi, Pinault et j’en passe, ne dirigent pas des grands médias par pure bonté d’âme, surtout quand on sait que ce n’est pas forcément rentable de posséder des journaux ou des chaines de télé. Ils font ça pour qu’on évite de penser à leurs privilèges, à leur pouvoir démesuré, au fait qu’ils sont responsable de notre pauvreté, aux solutions pour que cela change, bref, qu’on évite de trop penser à la politique, la vraie !

Lire aussi : C’est quoi le néolibéralisme autoritaire, et pourquoi cela rapproche-t-il Macron et Le Pen ?

Vous connaissez ce graphique, produit et mis à jour régulièrement par le très bon journal Le Monde Diplomatique ? Eh bien il nous renseigne sur un processus de concentration toujours plus grand des médias français entre quelques mains, blanches, baguées, ridées, bref, des mains de riches capitalistes. Schématiquement, on dit souvent qu’environ 10 grandes fortunes ou groupes possèdent près de 80% de ce qu’on lit, écoute ou voit médiatiquement parlant. C’est flippant. L’Etat dans tout ça, se désengage progressivement du secteur en baissant continuellement ses financements, à l’audiovisuel public notamment. Et les partis les plus à droite proposent évidemment de réduire encore plus ces financements, de tout privatiser.

Le problème c’est que quand l’Etat fait des conneries, on sait vers qui se tourner. Quand c’est un acteur privé avec mille entreprises et des sociétés écrans, on l’a dans l’os. Cette dynamique de concentration privée va de pair avec une dynamique de droitisation. Déjà, un richissime homme d’affaires est typiquement de droite conservatrice, ce qui est logique et stratégique pour conserver sa fortune, et cela est démontré par les résultats électoraux. Mais dans un moment de crise du capitalisme, la droitisation se renforce. On le rappelle, le but de ces chefs d’industrie est d’éviter qu’on parle d’eux et de leur fortune indécente : alors s’il faut diviser en parlant des immigrés, des Musulmans, des non Blancs, s’il faut s’inventer des ennemis caricaturaux et fantasmés comme les woke et les écoterroristes on le fait, et on parle aussi de la communauté LGBT et aussi des Musulmans, oui je le redis car on parle beaucoup beaucoup d’eux.

Résultat des courses : la France est classée 34e en termes de liberté de la presse. C’est naze. On possède pourtant une instance pseudo autonome mais, quand elle critique une chaine qui fait fi de la parité et diffuse chaque jour une opinion d’extrême droite, c’est à cette instance qu’on cherche des noises pendant qu’on trouve des excuses à ladite chaine… C’est le monde à l’envers.

Mais ça ne préoccupe ni les patrons de presse, ni la droite ni l’extrême droite. Evidemment. Comme toujours, le changement vers le haut, émancipateur, il faut aller le chercher à gauche, et à l’extrême si possible. Car il est urgent de sortir de l’ornière, de quitter les œillères. Comment ? Voici quelques idées, quelques solutions, qui ont le mérite d’être concrètes même si certaines ne sont peut-être pas assez radicales :   

  • I/ Le boycott de certains médias

C’est une dynamique assez classique finalement : déjà, de par notre socialisation, nos habitudes, nos goûts, on regarde certains médias et pas d’autres, en général.
Mais l’idée de boycott va plus loin : elle préconise de refuser totalement de donner de son attention (et donc de son argent) à un média pour une raison précise : cela peut-être parce qu’un média diffuse de nombreuses fausses informations et ne remplit donc pas son rôle d’information convenablement, parce qu’il invite des personnes plusieurs fois condamnées par la justice ou ne nous renseigne pas précisément sur les rôles et conflits d’intérêts de certains invités et participants, parce qu’il refuse d’informer sur certains sujets, notamment quand cela touche aux intérêts du détenteur dudit média… Vous voyez le genre.
Problème : si ces raisons paraissent respectables pour boycotter un média, la même logique peut exister « dans l’autre sens » : des gens vont boycotter des médias non pas parce qu’ils ne font pas correctement leur boulot, mais parce qu’ils invitent « trop de gens de gauche », ou parce qu’ils ont une manière de travailler et d’informer trop nuancée pour celleux qui les écoutent.
Dit autrement : des gens pensent que boycotter France Inter est aussi subversif que boycotter CNews car la chaîne publique (et pluraliste elle, pour le coup) serait plus dangereuse que la chaîne privée d’extrême droite. Cela nous mène à une impasse : les actions individuelles ne suffisent pas pour engager des transformations majeures, il faut des actions structurelles.

Je vais aborder ce point rapidement, car il rejoint ce qu’on disait avant. Cela reste un acte individuel, même s’il est assez massif. Ne pas donner de force à des médias corrompus et partiaux, et au contraire, donner de la force aux petits médias tentant de faire contrepoids, c’est plutôt sain quand on sait que la pluralité médiatique est au fondement d’une société qui tend vers la démocratie.
C’est bien tout ça, mais insuffisant.

  • III/ Transformer les mécanismes de régulation des médias

Il faut transformer le CSA ou l’ARCOM. Cet organe manque de discernement, il semble dépassé, mou du genou, voire les 3 à la fois. Il sanctionne peu financièrement, quasiment jamais légalement, car le monde des médias est un marché en concurrence et dans cette idéologie, on n’a pas le droit de dicter quoi que ce soit aux producteurs privés. C’est aberrant. Il faut pouvoir mettre en place des règles explicites et fortes, quitte à sanctionner : c’est-à-dire obliger les télés à annoncer les vrais métiers des invités et leurs éventuels conflits d’intérêt, faire la chasse aux fake news qui deviennent un vrai business, interdire l’embauche ou l’invitation de celles et ceux tenant des discours injurieux et de haine, suspendre certains programmes, couper certains financements publics comme privés quand on observe des manquements. On a besoin d’un organe indépendant qui fasse le ménage avec pour ligne de mire l’intérêt commun, avec à sa tête non pas d’anciens journalistes ou producteurs avec des conflits d’intérêts flagrant avec le monde médiatique (même logique qu’avec la police et l’IGPN), non pas des personnes nommées par l’Etat, mais si possible des conseils citoyens élus ou tirés au sort, et surtout formés sur les différents droits et aptes à prendre des décisions qui vont dans le sens de la démocratie : information vérifiée, pluralité des opinions sans propos discriminatoire ou autoritaire, recherche de la justice sociale.

  • IV/ Surtout, il faut démanteler ces monopoles d’ultra riches

Il faut limiter la capacité des millionnaires/milliardaires à détenir plusieurs médias, empêchant au maximum les fusions-acquisitions et les rachats sur des motifs purement économiques. En veillant bien à étendre cette possibilité aux différents supports, à l’actionnariat, aux infrastructures, à la zone considérée, etc. Par exemple, aujourd’hui, on n’empêcherait pas un milliardaire qui a déjà 5 médias papiers d’acheter un média radio sous prétexte que le support est différent, ni de devenir actionnaire d’un 6e média papier ou d’une chaine une télé, car la définition du marché pertinent (et donc de la concurrence non faussée) est assez opaque. Ce n’est pas normal et toujours à l’avantage des gros.

Il faut instaurer à l’échelle du pays une vraie obligation à la pluralité, aux pluralités même, avec une lecture politique classique (des médias de droite VS d’autres de gauche) mais aussi une lecture économique (capitaliste Vs anticapitaliste) ou encore une vision sociologique et géographique (pour plus de diversité et d’inclusivité, des médias régionaux, des Dom-Tom, etc. et pas un seul son de cloche ou vision du monde). Et empêcher que les plus riches, forts de leur fortune immense, ne mettent en place des procès-baillons contre des journalistes et petits médias qui enquêtent contre eux. Ils ne doivent plus être au-dessus des lois !

De plus, on pourrait imaginer un droit de veto des journalistes lorsque leur média risque d’être racheté par un milliardaire qui souhaite en changer la ligne éditoriale, et même de donner à ces journalistes la possibilité de racheter et de gérer eux-mêmes leur média. Par exemple, aux States, le New York Times fonctionne avec deux échelons d’actionnaires, les salariés, et les capitalistes.
Petite subtilité : peu importe la quantité d’actions des capitalistes, ils ne possèdent qu’une seule voix au conseil d’administration : cela permet aux journalistes salariés de conserver un contrôle fort sur leur ligne éditoriale. C’est un move démocratique crucial pour que les médias conservent une pluralité. On le rappelle, les médias sont un quatrième pouvoir, on ne peut l’abandonner entièrement aux capitalistes qui sont déjà ceux qui dominent le pouvoir économique et politique dans un système néolibéral… Ou alors, qu’on arrête de nous parler de démocratie…
En France, Ouest-France est détenu par une association, et on a d’autres titres comme Mediapart ou le Canard Enchainé qui ne vivent que de leurs lecteurs, avec pas de pub (pour le Canard) ou très peu (pour Mediapart). Et Le Média devrait suivre à peu près la même logique.

  • V/ Agir au niveau des annonceurs et des GAFAM

Il faut aussi agir sur la publicité, en la limitant sur les médias, ce qui est un autre moyen de mettre une limite à la logique marchande des médias, et plutôt préconiser une logique « démarchandisée ». On revient sur la démarchandisations des médias au point suivant.

Il faut aussi agir et réguler les GAFAM, qui participent à cette concentration des médias à travers un nombre de filtres de plus en plus petit. Ces réseaux sociaux et leurs algorithmes participent grandement à ce pouvoir des médias que j’évoquais au début de cet article : les réseaux sociaux censurent et dictent les thèmes choisis par les médias, les médias s’exécutent pour des raisons financières (ils profitent des réseaux pour faire leur audience), donc ils limitent encore plus ce A QUOI on doit pense. Ce qui est un problème en démocratie. Mais le mal à la racine consiste à mieux orienter comment les médias (journaux, télé, radio) produisent leurs informations pour les rendre plus diversifiées, plus larges, plus bénéfiques pour la démocratie.

  • V/ L’information doit être un service collectif

Conséquence de tout cela, pour produire un bien public comme l’information, bien essentiel en démocratie, il faut aussi plus de médias « publics », et comme je le précise souvent avec ma pensée libertaire, public ne signifie pas forcément détenu par l’Etat. On peut imaginer des pôles de médias « collectivisés », c’est-à-dire sous contrôle citoyen mais indépendants de la tutelle de l’Etat. Car sortir de la tutelle privée est nécessaire, on l’a dit, les riches industriels qui rachètent et fusionnent des médias le font pour défendre leurs propres agendas et c’est dangereux dans une démocratie. Mais remplacer cela par des tutelles publiques, ce n’est pas toujours mieux. Oui, le domaine public est plus facilement contrôlable car on peut, par le vote et les manifs, faire pression sur les élus et leur politique : on sait à qui s’adresser. Mais cela reste limité.

Le mieux pour nous tous, c’est d’avoir un réel pouvoir de contrôle et même de décision sur les médias, leur manière de produire, leurs financements publics comme privés, leurs intervenants, etc. : c’est ça, la démocratie en acte, et en tant qu’anarchiste, c’est cette idée de collectivisation, de communalisation que je préconise dans toutes les sphères essentielles : éducation, santé, transports, énergie, logement, alimentation… Produire par nous, pour nous, avec nos règles, nos rythmes, nos modes de partage.

En effet, la finalité de mon propos, c’est bien de dire que certains biens et services ne sont pas adaptés aux lois du marché, à une logique pure de rentabilité, car c’est cela qui les amène à ne plus avoir de sens. Dans une logique capitaliste, un média doit produire de l’information pour être rentable avant de le faire pour informer. Ces deux objectifs sont contradictoires car il est moins cher et plus rentable de produire des émissions tapageuses, basées sur de l’opinion et des querelles qui feront des vues et des clics mais qui n’informent pas, plutôt qu’une émission de qualité, avec des invités de qualité et des débats hautement informatifs, mais qui n’est pas tapageuse et attirera moins de spectateurs…
C’est avec toutes ces idées en tête (la destruction de la cohésion sociale et l’incapacité à décrypter et donc à améliorer le réel qu’engendre le capitalisme dans les médias) qu’il faut que des citoyens indépendants et libres travaillent à construire de nouveaux médias et à contrôler les médias déjà existants. C’est possible. 

  • VI/ Le corollaire au point suivant, c’est que l’éducation fasse la part belle à l’éducation aux médias

Le quatrième pouvoir doit pouvoir être étudié, décrypté, politisé dès l’école pour devenir une donnée sur laquelle on se pose des questions dès l’enfance et qu’on sait pouvoir réformer si besoin à l’âge adulte.

Ni privatisation totale, ni étatisation totale : il y a une troisième voie libertaire, à la fois émancipatrice et égalitaire. Et on ne l’a jamais essayée vraiment, celle-là !

Résumé : en fait, un peu comme on l’a dit pour les transports publics, ou pour le logement, comme on pourrait le réaffirmer pour l’eau, l’éducation, la santé, les médias doivent être considérés comme des services collectifs, et gérés comme tels. Le droit à une information vraie, juste et plurielle doit être garanti au même titre que la liberté de la presse, et aucun pouvoir d’argent ou politique ne devrait pouvoir corrompre ou tordre cela. N’est-ce pas ?

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