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Les êtres humains du XXIe siècle ont beau s’individualiser peu à peu, et de plus en plus, ils n’en restent pas moins des animaux sociaux, incapables de vivre sans aucune interaction les uns avec les autres.
Pourtant c’est vrai, notre ego surdimensionné et notre manque d’empathie sont sans cesse soulignés. Cette société de la consommation et de la concurrence – merci aux théoriciens du darwinisme social – modulent et modèlent sans cesse nos instincts en ce sens.
Mais il suffit de quelques minutes et de quelques mots gentils avec n’importe quelle personne pour retrouver sa bonté. La preuve nous est donnée avec cette expérience de psychologie sociale qui met du baume sur nos cœurs d’humanistes :
Le billet perdu
On apprend grâce à cette petite mise en scène que selon la situation sociale de base (avec ou sans témoin, conditions 1 et 2), une personne va être plus ou moins bonne et honnête.
L’expérience ne dit pas si les êtres humains sont naturellement égoïstes. On ne sait pas si pour les 70% de gens qui « volent » le billet lorsqu’il n’y a pas de témoin, la société actuelle – le conditionnement – y était pour quelque chose, où si seule la nature humaine jouait.
Mais ce qui est le plus intéressant dans cette expérience, c’est bien la troisième condition.
On le voit, il suffit de quelques mots positifs, quelques compliments sur notre personne, notre nature, pour provoquer en nous un déclic d’amour, une envie de faire le bien avec notre prochain. De 70% de voleurs, on passe à 31% : uniquement grâce à quelques mots gentils !
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Les écrans (télé, ordinateurs, tablettes), les magazines et leurs personnages parfaits etc., ne nous aident pas à nous sentir mieux. Ils nous culpabilisent plutôt, tout en nous affirmant qu’ils sont le remède. Ainsi, ils emprisonnent leurs consommateurs, éternellement frustrés, éternellement addict.
Notre nature individuelle ne tire peut-être pas dans le même sens que notre nature collective. Mais le collectif fait peur à l’État. Qu’est ce qui justifierait une domination sur les individus si ceux si s’entendent, s’accordent et s’équilibrent entre eux ?
La solidarité, moteur de l’engagement
Ce petit garçon se balade tranquillement lorsqu’il tombe de son skateboard. Un homme l’aide gentiment à se relever. Ce qui suit ? Une chaîne de solidarité, qui ne tient que grâce à la bonté et l’amour entre les hommes.
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